« Greffer des plants de rosiers sur des plants de vigne, ça donnera un rosé naturel. » Pierre Dac

 

Le rosé est-il un mélange de blanc et de rouge ? Hé non ! Rosé n’est pas greffé, encore moins coupé ! Le rosé, c’est du raisin à peau rouge qui libère de la couleur pendant le pressurage. Couleur cuisse de nymphe, oeil de perdrix, truite saumonée ou pelure d’oignon, les voilà ces rosés de l’été dans toute leur diversité !

 

1. C’est une « fines bulles » de Loire aux arômes de poivre blanc, fraise et framboise qui ouvre le bal des saveurs. Issu de vieilles vignes de pineau d’Aunis et très peu dosé, le crémant s’éclate avec une salade de tomates, basilic, fraises et mozza. http://www.merieau.com/fr/accueil/ 

 

2. « En passant par la Lorraine, avec mon pad thaï, rencontrai le gris de Toul, avec mon pad thaï dondaine, Oh, oh, … ». Frais et  floral, il fait chanter les papilles sur un air tout sauf martial et offre à la cuisine exotique (pad thaï aux coques, donc !)  une petite claque acidulée qui fait rosir les joues de plaisir.

 

3. Faut que ça saigne ! C’est pas le tango des bouchers de la Villette
C’est le tango du pinot noir
Venez cueillir la fraise et la violette… On passe donc au rosé de saignée avec macération. Un rosé des Riceys, un vin tranquille de Champagne à la production confidentielle et au goût un peu cendré. Une poignée de cerises et un fromage de Chaource viennent à point réveiller ce bel endormi (2011) .

4. Saut gustatif et émotions méditeranéennes cette fois avec l’alliance d’un rosé rhodannien de Suze-la-Rousse. Un jus vif et aérien aux saveurs de pêche et d’agrumes qui se révèle tout en peps sur une semoule aux fleurs et le gras fondant d’un jambon serrano.

5. Sacré sciaccarellu ! Une beauté de cépage corse situé sur des arènes granitiques entre Sartène et Propriano. Force et amour pour ce vin à la bouche moelleuse et à la charge arômatique intense. Pain d’épices (gingembre, pistache, citron confit) et glace mangue-passion complètent son bouquet de fruits exotiques.