Notes fruitées, florales, épicées ou musquées, les dégustateurs (tous chanteurs) ont fait leurs gammes.
- La ballade a commencé par un gazouillis de chardonnay beaunois (domaine Arnoux 2013) aux arômes familiers de pomme reinette.
- Puis, c’est en chenin que l’on a continué avec le vinifera supercali fragislistic expialidocious d’Henri Marionnet (2013), prélude à une bouche fraîche et persistante.
- Vint ensuite la blanche Sauvageonne de Gérard Bertrand (2012) entre forté et pianissimo, ardente et complexe, toute en biodynamie et générosité.
- Après, c’est la grande classe, les papilles roucoulent au contact du Merlot 98 (château Vlilemaurine, St Emilion grand cru), corsé, plein et digeste sur un fruité velouté de petits fruits noirs.
- Le récital s’est poursuivi au-delà des graves en Pauillac (château Grand-Puy Ducasse, 2002, 5e grand cru classé). Fiché sur un terroir exceptionnel (le sol en est la clé), le cabernet sauvignon a fredonné des notes entêtantes de réglisse, de poivre et de cassis.
- Enfin, la symphonie des saveurs s’est achevée en fanfare avec le cabernet sauvignon non cloné (Mas Daumas Gassac 2008) du regretté Aimé.
Alleluia !