26 avril 2019. Vins et chocolats tout le long du repas !

 

 

 

 

Entre shoots de chocolat bio et gorgées de jus bio fermentés, c’est notre hormone du plaisir qui s’est éclatée

 

1-Démarrage en fanfare avec une quille joufflue de pet’nat’ rosé, une cuvée nature élaborée par Quentin Bourse (Domaine du Saut de l’Ange Azay-le-Rideau). Bulles et petits fruits rouges acidulés pour ce « Red is dead » qui s’accoquine volontiers avec une salade de betteraves, framboises fraîches et grué de cacao pour le croquant. Un chocolat cru d’Equateur au poivre noir (Sol Alter) exhauste sans amertume l’accord fruité.

2-Odeurs musquées, effluves exotiques d’agrumes et de fruits, épices douces, ce vin génial offre une palette aromatique exceptionnelle. C’est le clos alsacien Zahnacker 2009 (Caves de Ribeauvillé) qui rallie les papilles en s’associant avec un chocolat noir fondant au poivre rose (Dolfin). Sur une purée fine de panais et fruit de la passion s’alignent des crevettes roses au citron vert qui ne manquent pas de pêche (durable).

3-On part à Saint Domingue avec la dégustation d’un chocolat noir au piment d’Espelette (Bovetti). Piquant, chaud mais pas brûlant. Calage progressif des saveurs avec une salade de haricots rouges (vinaigrette cacao, balsamique et sel fumé), éclat de bacon grillé et tacos de maïs. Un pur grenache du Minervois rouge et sec (Château Coupe-roses 2012) vient chatouiller le palais et conforte les papilles qui apprécient son généreux velouté.

4-Morbier 24 mois « sandwiché » à la poudre de cacao (Van Houten), noisettes grillées, vieux Gouda d’Amsterdam ont révélé toute la finesse des aromes miellés d’un muscat Beaumes de Venise vinifié en vin doux naturel ( Domaine des Bernardins 2010). L’ accord plus classique, poire-roquefort et carré de chocolat 100% cacao (Weiss) accompagné d’un  porto de 20 ans (Special réserve Don Tedo) n’a pas laissé les gourmands indifférents.

5-Pause rafraîchissante avec une glace bio à la vanille de Madagascar et ses kwinettes au chocolat. Kesako ? Des petits kouings amanns bretons qui retrouvent leur allié de tous les jours, le cidre. Celui d’Eric Baron, une pépite millésimée 2017 du Domaine du Kerveguen (Cuvée Prestige Carpe Diem que l’on la retouve aussi à la table de l’Elysée). Cidre qui serait un peu comme une vendange tardive. Mûr, riche en sucre avec une belle nervosité. Une découverte gustative avec du fruit, de la longueur en bouche, de la finesse, de la fraîcheur tout comme ce dernier chocolat qui vient fondre dans la bouche, un chocolat cru 75% de cacao (Sol alter).

cof
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